Toute la ville bouge. Du palais de la Berbie au mont Fuji-Yama, un périple d’une heure trente accompli tambours battants entre Orient et Occident.
Le démontage du théâtre de verdure s’effectue peu à peu.
Un personnage à la robe sombre se détache, les autres tournent la tête de l’autre côté ou la baissent, lui s’offre, sa robe semble plus sèche, l’ancêtre, le témoin des temps révolus, sa tête grasse fait comme une aura –c’est le reste de lumière.
C’est ce que je vois dans l’interstice.
L’homme a posé là son visage, les yeux grands ouverts, on croit qu’il sourit mais il s’interroge, à ras de terre, coupé du monde seul dans sa tête.
En haut il y a comme du papier à musique, aucune hirondelle encore posée, ce n’est que la fin de l’été
Venue par la gare en même temps que les mineurs polonais travailler à la mine, à la verrerie ou à la centrale thermique, la belle au sang noir.
Le géant a tourné la tête pour les saluer à leur arrivée.
Aurai-je la force d’aller au-delà, vers une terre enfin hospitalière qui me remettra debout.